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Du 08/06/2020 au 29/06/2020
29 commentaires(s)

Note de présentation :

 

Projet de réforme de la réglementation portant sur l'accès, la circulation et le stationnement hors manifestation sportives, des véhicules non motorisés : VTT et autres « cycles » en-dehors des voies ouvertes à la circulation publique motorisée du cœur du parc national

I - Rappel des dispositions réglementaires

article 15 du décret n°2009-486

Charte du PNM – modalité n°31

« II. – Sont réglementées par le directeur de l'établissement public, et le cas échéant, soumis à autorisation :

1° L'accès, la circulation et le stationnement des personnes, des animaux domestiques autres que le chiens et des véhicules non motorisés »

« II. - L'accès, la circulation et le stationnement des vélos tout-terrain sont autorisés sur les pistes carrossables dont le directeur établit la liste et pendant les périodes qu'il identifie ».

 

II - Problématique actuelle

II.a) L'essor des vélos à assistance électrique

Actuellement la réglementation relative aux véhicules non motorisés (arrêté n°2013-10) est retreinte au cas particulier des vélos tout-terrain (VTT). L'accès, la circulation et le stationnement de ceux-ci sont autorisés sur une liste limitative de pistes existantes au sein du cœur de parc.

Récemment, l'essor des « vélos à assistance électrique » et notamment leur version « tout chemin » et « tout terrain », a largement ouvert le potentiel des sentiers et pistes de montagne pour un nouveau public séduit par ce mode de déplacement silencieux, non polluant et moins fatiguant que le vélo à propulsion exclusivement musculaire. La propulsion assistée ne permet pas d’accéder à tous les sentiers de montagne – la nécessité de bien piloter son vélo sur des sentiers « techniques » restant d’actualité – mais permet tout de même d’élargir l’offre dans de nombreux secteurs montagneux.

Des produits touristiques sont d’ailleurs déjà en développement notamment sous l'impulsion de la Métropole de Nice et du Conseil départemental (ex. circuit de l’Authion, circuit d’itinérance à vélo dans le Mercantour..) avec des points de location de VTTAE et des « guides d'itinéraires », empruntant des portions de voies inclues dans le cœur du parc national.

Afin d'éviter toute possibilité d'interprétation juridique du type de véhicule concerné par cette réglementation, excluant par exemple les VTCAE au motif que ce ne sont pas des VTT, il convient de mettre à jour la réglementation. Celle-ci doit couvrir l'ensemble des cycles non motorisés susceptibles de circuler et de stationner en montagne.

 

II.b) La prévention du risque d’accroissement de l’impact sur l’environnement en raison du développement de la fréquentation des espaces naturels du cœur de parc

Jusqu’à présent, la fréquentation du cœur du Parc national par des VTT à propulsion musculaire était relativement limitée, au regard des nécessités de maîtriser le pilotage du véhicule et de disposer d’une bonne condition physique.

A noter toutefois que cette pratique ne respectait pas toujours la réglementation en vigueur, en empruntant notamment des itinéraires non autorisés ou en ne respectant pas les obligations de portage sur certaines portions de sentier.

Avec la propulsion assistée, il apparaît que certains itinéraires connaissent une augmentation de leur fréquentation comme le montre l’accroissement de la fréquence des clichés pris par piège-photos (installés dans le cadre des missions de suivi de la faune sauvage du cœur de parc), montrant des usagers équipés de ce type de vélo.

Cette augmentation n’est pas objectivement mesurée compte-tenu de l’importance que représenterait l’équipement en compteurs autonomes (différenciant piétons et cyclistes) de l’ensemble des itinéraires d’accès aux espaces naturels du cœur de parc, leur coût d’achat et leur coût d’entretien.

Toutefois, le risque d’une augmentation de la fréquentation apparaît inévitable dès lors que l’effort physique nécessaire à la circulation sur ces itinéraires de montagne est « allégé » (via l’assistance électrique) et que des produits touristiques dédiés sont développés et promus.

Or, l’accroissement de la fréquentation (y compris fréquentation à vélo) des espaces naturels n’est pas un objectif spécifique du Parc national :

l'objectif I de la charte indique que « le cœur du parc se visite en tout premier lieu à pied. De manière générale, la circulation pédestre est encouragée (…) Les pratiques sportives ou de loisirs qui sont promues dans le cœur de parc accordent une large part à la contemplation et à la lenteur »,

la fréquentation humaine des espaces naturels induit inévitablement un dérangement plus ou moins fort des espèces animales sauvages. Certaines de ces espèces y sont particulièrement sensibles notamment pendant leur période de reproduction, alors que leurs effectifs dans le Mercantour et/ou dans leur aire naturelle de répartition sont dans des situations précaires (espèces prises en référence : Bouquetins des Alpes, Tétras-Lyre, Lagopèdes alpins).

 

II.c) La liste des pistes autorisées

L'arrêté n°2013-10 actuellement en vigueur a été publié et diffusé avec une incohérence d'écriture : les cartes annexées à l'arrêté font figurer plus de pistes autorisées qu'il n'en est mentionné dans l'article 2 dudit arrêté.

Cette ambiguïté est délicate à gérer en terme de lisibilité pour le pratiquant. Au regard des pratiques sportives qui se sont établies sur certaines vallées, force est de constater que ce sont finalement les cartes qui ont fini par prévaloir.

La mise en cohérence des deux éléments constitutifs de la réglementation peut être l'occasion de réétudier la pertinence des tronçons d'itinéraires désignés et donc, autorisés.

Cette étude de pertinence prend dès lors en compte les éléments suivants :

  • la prévention des risques de dérangement anthropique de la faune sauvage dans les espaces naturels du cœur de parc par le développement de la fréquentation (cf. paragraphe II.b ci-dessus) ;
     
  • la prévention du risque d’accentuation des facteurs de dégradation des itinéraires.
    En effet, selon la topographie des sentiers (pente) et la nature des sols (ex. sols maigres d'altitude) la circulation des vélos contribue à accroître l'érosion naturelle par l'action des pneus crantés, des coups de freins ou d'accélération. Combinée à la pluie et la fonte des neiges, les sols sont davantage lessivés et l'état des sentiers peut être mis à mal, induisant un risque de coûts importants d'entretien ou réparation. La colonisation végétale, très lente en altitude, ne permet pas de freiner le phénomène ni d'apprécier le rôle des vélos comme « outils d'entretien » des sentiers comme en plaine.
    C’est d’ailleurs pour cette raison que la modalité n°31 de la charte évoque uniquement les « pistes carrossables » comme itinéraires autorisables à la circulation des VTT. En référence aux règles générales de circulation des véhicules motorisés en espace naturel et à la jurisprudence établie en la matière, les assiettes (ou revêtements) de ces pistes sont censées pouvoir supporter l'action mécanique de tous les types de circulation (motorisée et non motorisée) ;
     
  • la cohérence des itinéraires « vélo tout terrain » proposés aux usagers.
    En effet, certains itinéraires apparaissent localement emblématiques et pertinents en terme de découverte des paysages et des patrimoines naturels du cœur de parc. Inscrits au PDIPR (plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée), il apparaît logique que les acteurs du tourisme et les sportifs souhaitent en profiter autant à pieds qu’à vélo, et leur en interdire l’accès apparaîtrait difficile à faire respecter. Or, quelques uns de ces itinéraires ne reposent pas exclusivement sur des pistes carrossables et pour assurer leur continuité, empruntent des portions plus ou moins longues de sentier pédestre. Les maintenir dans la réglementation implique une étude au cas par cas, notamment en prenant en compte la longueur de la portion de sentier utilisée (le portage du vélo est-il concevable sur cette distance ?) ou la pertinence environnementale d’un itinéraire alternatif (la création d’une déviation hors cœur ne va-t-elle pas impacter plus fortement des milieux naturels ou des espèces sauvages ?) ;
     
  • le maintien global d’une offre d’itinéraires autorisés aux vélos.
    Si l’objectif du Parc national n’est pas d’ouvrir davantage d'itinéraires aux vélos, il ne s’agit pas non plus de réduire drastiquement le nombre de tronçons ou d'itinéraires autorisés afin de respecter sur ce thème, les recommandations de la Commission d'enquête rédigées à l'issue de la consultation publique sur la charte du Parc (enquête publique n°E11000078/06) : page C11/16. « La commission d’enquête recommande : (…)
    - Que la possibilité de définir des itinéraires de promenades en VTT en dehors des voies carrossables soit envisagée car les impacts éventuels relèvent du type de pratique et de la configuration du terrain plus que de la nature des voies empruntées. » ;

 

III – Proposition de mise à jour de la réglementation

III.a) Synthèse des évolutions

La proposition de réglementation est étendue à tous les « cycles » (véhicules deux roues non motorisés, à propulsion musculaire ou à propulsion assistée électroniquement).

Le « portage » du vélo (et le guidage à la main) est autorisé de manière exceptionnelle, pour éviter que les pratiquants ne se retrouvent sur une piste en cul-de-sac sans pouvoir rejoindre la portion de piste suivante, située non loin mais entrecoupée par une portion de sentier. Toutefois, ce portage n’est envisagé que sur de courtes distances.

7 itinéraires restent maintenus à la circulation de tous les types de vélos, dont 1 entrecoupé de portions de sentier avec portage (chemin de l’Énergie).

1 nouvelle portion de sentier est intégré au réseau, avec portage du vélo (GR52A au col des Trente Souches).

1 piste, se terminant par un sentier pédestre étroit ne permettant pas la pratique du vélo, est fermée à la circulation de tous les cycles ; elle est donc retirée du réseau (piste de Peyre-Blanque).

La piste pastorale de Mercière fait l’objet d’un traitement particulier afin de pouvoir maîtriser sa fréquentation par les vélos (recours au régime des autorisations individuelles), maîtrise rendue indispensable en raison des forts enjeux environnementaux.

 

III.b) Détails des évolutions

voir note de présentation, en documents téléchargeables ci dessous.

 

Projet d'arrêté :

 

Cartes :

Documents téléchargeables

Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

Commentaires

Par Anonyme , le 12/06/2020 - 09:50

Bonjour,

Projet ô combien logique vu les débordements induits par ce genre de pratique, avec des usagers qui ne connaissent souvent pas grand chose au milieu montagnard et à la fragilité de sa faune. Je suis pourtant un VTTiste averti (musculaire) mais les zones hors parc suffisent amplement à nous évader. Soulignons enfin qu'un VTTAE (qui est un vélo "nucléaire" en France) n'est en aucun cas une bicyclette dont la définition est "un véhicule terrestre à propulsion humaine". Ne mélangeons pas ces deux pratiques.

Merci pour votre vigilance,

Laurent Couturier

Par Anonyme , le 12/06/2020 - 10:14

Votre commentaire aurait pu avoir de l interet s il n etait pas sombrement teinté de degout pour le vttae. Si vous n etes pas objectif, aucun interet d apporter d un commentaire inutile.
Dejà que la mentalité du piéton est largement puante et condescendante, se targuant d etre le'seul representant de valable l ecologie. Si maintenant c est des niches de cyclistes qui se mettent a detester l autre... Les decideurs ont de beaux jours devant eux quant a interdire, interdire, interdire. Suffit d aller se chercher trois allies dans un groupe sectaire et hop on a une decision pebiscitee d apres son auteur

Par Anonyme , le 13/06/2020 - 06:21

Que vous n’aimiez ou pas le vtt à assistance électrique et que vous le pratiquiez ou pas est votre droit; par contre une législation existe, de surcroît européenne et je vous invite à en prendre connaissance. Cordialement. YG

Par Anonyme , le 12/06/2020 - 11:36

Je suis aussi VTTiste (musculaire) averti et, comme Laurent, je pense qu'il est important de réglementer pour éviter les excès, incompatibles avec un cœur de parc.
Quand je vois les conneries qu'on a pondues aux abords immédiats du cœur (Disneyloup, structure d'escalade du Boréon...), je pense qu'il faut qu'on se pose la question de savoir ce qu'on veut : un espace préservé ou un parc de loisirs ?
Honnêtement, il y a assez de possibilités ailleurs dans notre région pour essayer de garder la tranquillité du PNM.
Ca me paraît d'autant plus important que l'intérêt VTTistique de la piste Mercière-Salèse est bien faible. On y trouvera de beaux paysages mais le plaisir de pilotage y est nul.

Par Anonyme , le 12/06/2020 - 11:59

Augmentation de la fréquentation = augmentation du dérangement.
Il faut choisir entre tourisme et protection du milieu...

Par Anonyme , le 12/06/2020 - 17:34

Quand on voit l'état des sentiers empruntés par les VTT et qu'on les compare aux sentiers protégés dans le parc, il n'y a pas photo !
Sans compter la tentation de sortir des chemins en de nombreux endroits et d'alors avoir un impact encore plus négatif...
Les cycles --> pistes carossables

Par Anonyme , le 12/06/2020 - 19:24

Le plaisir éphémère et immédiat, typique de notre société de consommation, versus le travail de longue haleine avec l'objectif de sauvegarder des espèces dont la survie dépend de nous (tétras-lyre, lagopèdes) ? Il faut savoir choisir => oui à la réglementation

Par Anonyme , le 12/06/2020 - 23:02

De toute évidence votre parc est toujours à la traîne moi je vous conseil une chose enfermer vous avec vos gardes entre vos balises ce sera tellement plus simple. Votre gestion Est calamiteuse et prônée par des ayatollahs de l’écologie qui soit dit en passant ne roule pas en électrique mais en bon vieux diesel sur leurs chemin réservé. vous poussez constamment à l’extrême vos réglementations à tel point que vivre au bord du parc est devenu un véritable ENFER donc de toute manière même avec votre consultation vous ferez comme d’habitude ce que vous avez envie. Le vttae ne cause pas plus de dommage qu’un vtt classique ou que vos garde qui use les sentiers de leurs semelle.

Par Anonyme , le 13/06/2020 - 04:57

Il m'apparait nécessaire d'ouvrir un nombre conséquent d'itinérarires pour cette nouvelle pratique, même en zone coeur de parc. Ceci afin de ne pas concentrer tous les pratiquants sur les mêmes secteurs hors parc. Concernant le dérangement, les VTTAE ne quittent jamais les sentiers et n'ont donc qu'un impact très limité. Il serait vraiment dommage de créer des sanctuaires et d'un autre côté de ne rien respecter.

Par Anonyme , le 13/06/2020 - 07:10

N'y a-t'il pas suffisamment d'endroits pour faire du vtt pour commencer à vouloir toucher aux accès du Parc ??
C'est un dérangement incroyable pour la faune et ça abîme considérablement la flore. D'autant plus que ça n'empêchera pas pour autant les débordements.
Une ineptie de revoir ces limites. Le Parc est un espace préservé et il faut qu'il le reste !! Un point c'est tout ! La nature est suffisamment malmenée actuellement..

Par Anonyme , le 13/06/2020 - 07:15

Bonjour, je suis adepte de la randonnée et mon époux Vttiste musculaire. Nous pensons que notre région offre de vastes espaces pour pratiquer le VTT, le PNN doit garder sa fonction initiale de préservation. L'augmentation de l'activité pédestre est déjà à prendre en compte alors autant ne pas ajouter de nuisances supplémentaires. Si nous commençons à créer des dérogations de dérogations la fonction initiale des PNN va disparaître au profit encore une fois de lobbies. Ces lieux doivent être le plus possible protégés ! c'est déjà bien désolent les autorisations de 4X4 dans la vallée des Merveilles !

Par Anonyme , le 13/06/2020 - 07:39

Après 30 ans de vtt musculaire, je suis passé au vttae.
Les capacités des ces machines permettent de passer en roulant là où en musculaire, on porte. Et cela s'accompagne en effet d'une usure accrue des sentiers. Et favorise la surfrequentation .
Ces machines permettent à un nombre bien plus important de personnes de pratiquer, ce qui est une bonne chose...pour eux, mais de ce fait, entraine une pression accrue sur le terrain, et sans doute sur la faune.
Les propositions du PNM me paraissent équilibrées et de bon sens .

Par Anonyme , le 13/06/2020 - 07:55

Il y a des incohérences de décisions par rapport au col de Salèze où il y a une mise en place au col lui-même d'une structure artificielle pour reverdir le col, un passage des riverains réglementé. Mais beaucoup de locaux ont l'autorisation et se garent pour aller randonner alors que le touriste lui doit se garer en bas . Mettre une autorisation à demande individuelle sera la conséquence que le touriste (qui peut être montagnard, et j'en suis, vous avez du le comprendre) sera de plus en plus mis à l'écart. Et si la décision est pour la tranquillité du tétra lyre, d'après le tableau d'observation, c'est aux mois de avril / mai qu'il est le plus observé, certainement pas la période de sur fréquentation des Vtt, même assistés électriquement. Alors durcir toujours, serais ce un choix de facilité ?

Par Anonyme , le 13/06/2020 - 10:23

Regardez le Massif de l’Estérel où les VTTisistes doivent rester sur les DFCI. Respectent-ils la réglementation en vigueur?
Sur Porquerolles, les VTTAE permettent de visiter toute l'île en toute facilité et abîment les pistes plus rapidement que les VTT "musculaires" et dérangent la faune sauvage dans des zones peu visitées auparavant.
La vocation des parcs nationaux sont protéger strictement une nature extraordinaire.
Sans évoquer que les missions de surveillances diminuent, que les postes ne sont pas remplacés, et les agents doivent justifier toute leurs actions (statistiques, comptes rendus,...) au dépend des missions de polices, sensibilisations, scientifiques, ...

Pourquoi créer une nouvelle problématique environnementale ayant des impacts environnementaux remarquables?

Par Anonyme , le 13/06/2020 - 12:52

Pour moi, amoureuse du Parc, de sa faune et de sa flore, il est indispensable d'en interdire l'accès aux cyclistes, VTT ou non, motorisés ou non. Lors de randonnées hors parc, j'ai pu constater la dégradation occasionnée par les 2 roues sue les sentiers! Il y a déjà beaucoup de monde en saison, ne prenons pas le risque d'accidents causés par des "vélos fous" (et oui, tout le monde n'est pas respectueux des autres et de l'environnement !).

Par Anonyme , le 13/06/2020 - 13:13

Bonjour,
Il est navrant qu'il ne soit tout simplement pas possible de proscrire l'accès au VTT ou VTTAE en zone cœur du Parc National du Mercantour. Il ne s'agit pas d'interdire pour interdire, il s'agit de préserver 12% du département en évitant de développer toujours plus les loisirs dans un espace naturel. La priorité d'un Parc National ne devrait plus être cela aujourd'hui, nous devons prendre conscience des vrais urgence! Alors oui, la pratique du VTT et du VTTAE dans le PNM n'est pas le seul problème, la surfréquentation de certains lieux l'est tout autant mais pour l'instant, on doit s'attarder à réfléchir de ne pas continuer dans cette voie là... Le tourisme des territoires de montagne doit se remettre en question sous peine de ne plus avoir "de produit" à vendre car le jour où ces espaces seront devenus sans intérêt car sans animaux, sans flore, trop aride et en proie au dérèglement climatique, la question ne se posera même plus.
Surtout qu'il reste 78% du territoire où les VTT et les VTTAE peuvent passer, pour quelles raisons certains décideurs s'obstinent ils à prendre ce genre de risque?
Bien cordialement
Laure

Par Anonyme , le 13/06/2020 - 13:54

Bon, ce n’est pas une révolution … un simple ajustement prenant en compte les réalités de terrain …
Pour Salèses Mercières, c’est un sérieux retour en arrière
Est-ce que l’enjeu environnemental le justifie réellement ? Comment seront gérées les autorisations ? quel seuil limite ? la notion de groupe maxi ( comme actuellement, qui était intelligent ) est il maintenu ( souhaitable ! ) Les demandes par internet ? Comment éviter que le quota d’autorisation soit de fait consommé par les professionnels, enjeux commerciaux obligent …. on les voit pousser ....
Sinon, il est dommage qu’un au moins itinéraire d’intérêt majeur, et d’impact relativement modéré ( il y en a, oui, oui ) ne soit autorisé à titre temporaire ( par ex 3 ans ), permettant enfin !! de procéder à des études sérieuses, objectives, documentées, contradictoires sur l’impact de la pratique ( érosion, bruit, faune, cohabitation piétons, dérives … ) qui permettaient de mieux gérer de façon consensuelle la problématique dans l’avenir, et à mieux cibler les traces qui pourraient être ouvertes, …
Je reconnais volontiers qu’il n’est pas souhaitable de faciliter l’accès au cœur du parc – VAE aidant, explosion de la demande surtout commerciale …. – mais une interdiction quasi-totale et permanente est elle la bonne solution ?
Il me semble que dans ma prime jeunesse, le Vélo ( futur VTT … ) était libre à l’origine du parc, et que ce sont les dérives majeures constatées qui ont conduit à son interdiction ( cf l’accès au col de la Bonette, et puis banzai n’importe où ) ??

Par Anonyme , le 13/06/2020 - 18:46

Je suis assez d'accord avec Projet.

Quoi qu'on en dise, le Parc fera toujours comme il le veut ! J'en veut pour preuve la préconisation du commissaire enquêteur lors de la promulgation de la charte du PNM ! Les propositions en faveur d'une pratique raisonnée du VTT étaient sages et argumentées, mais le parc a préféré interdire aveuglément ! Car soyons clairs, du VTT sur une piste, ce n'est pas du VTT ! Seul un piéton peut penser le contraire.

Franchement, plus ça va et moins la règlementation sera respectée ! A force de jouer aux Ayatollah et de vivre en autarcie sans ouvrir les yeux sur son époque, le Parc réussira ce qu'il cherche depuis toujours : Faire fuir les humains du cœur de Parc.

Certes la règlementation est nécessaire pour éviter les débordements, notamment immobiliers, mais clairement, cette nouvelle règlementation n'est rien d'autre qu'un moyen de faire la nique aux politiques de la communauté de communes de Nice (que je ne porte pas plus dans mon cœur ceci dit). N'y voyez rien d'autre ! Le prétexte écologique et de protection de la faune est fallacieux.

La piste de Salèse est une piste, quasiment toute à plat et empruntée en son temps par des 4x4 puants et polluants ! Vouloir y interdire les VTTAE n'a aucun sens.

Un VTTAE n'y fera pas plus de dégâts qu'un chamois ou une marmotte ! Arrêtez là ces faux semblants.

Quand je lis "Le Parc est fait pour être visité à pieds !" Quelle belle affaire ! Qui l'a décidé ? Certainement pas le législateur ! C'est une interprétation des fonctionnaires zélés qui, comme ils ne pratiquent pas le VTT, se réservent l'exclusivité de la fréquentation de la zone centrale. Alors pourquoi dans le PN des Cévennes le VTT serait autorisé ?

Nos amis Italiens sont bien moins obtus et ont compris depuis longtemps que le VTT et la montagne, ça fait bon ménage ! Loin d'interdire la pratique du Vélo de Montagne, ils en tirent les bénéfices (économiques) sans que leur montagne soit défigurée comme le prétendent les fonctionnaires français !

Vive la France, mais sans son administration bornée et vieillissante d'esprit.

Par Anonyme , le 15/06/2020 - 08:40

Outre le fait que les motivations réelles de ce nouvel interdit sont probablement plus politiciennes qu'environnementales, sous le prétexte de limiter la fréquentation de VTTAE sur une vulgaire PISTE, prétextant un dérangement des Tétras qui de toute façon ne nichent plus depuis longtemps dans le secteur lorsque les quelques VTT vont pouvoir emprunter cette piste (de Juin à Octobre), nos amis de l'administration en ont profité pour glisser un paragraphe bien fourbe qui permettra aux gardes de verbaliser le VTTiste (musculaire car en VTTAE ce ne sera pas possible) qui porterait son vélo pour traverser le coeur de parc et se rendre en Italie sans poser une seule roue au sol (Ex de traversée Sud-Nord des Col de Fer, Col de Fenestre, Col de Fremamorte et j'en passe).

Extrait de la future règlementation : "Le « portage » du vélo (et le guidage à la main) est autorisé de manière exceptionnelle, pour éviter que les pratiquants ne se retrouvent sur une piste en cul-de-sac sans pouvoir rejoindre la portion de piste suivante, située non loin mais entrecoupée par une portion de sentier. Toutefois, ce portage n’est envisagé que sur de courtes distances."

Je ne vois pas en quoi un VTT porté sur son dos serait plus dérangeant pour la faune, créerait plus d'érosion qu'un autre piéton portant un sac à dos !

Et puis cessez de croire que le VTT se pratique sur une piste !

Autre point d'amusement (c'est un rire jaune vous l'aurez compris) : Extrait de la charte "le cœur du parc se visite en tout premier lieu à pied. De manière générale, la circulation pédestre est encouragée (…) Les pratiques sportives ou de loisirs qui sont promues dans le cœur de parc accordent une large part à la contemplation et à la lenteur"

Décidément, quelle hypocrisie ! Les trailleurs vont bien plus vite que les VTTistes sur certaines portions de sentier, même en descente et sont encore plus nombreux que les VTTistes... ils utilisent des bâtons (comme les randonneurs) qui font au moins autant de dégâts que les roues de VTT, et ce sont les premiers à créer des coupes dans les sentiers (car le VTTiste reste naturellement sur les sentier).

Alors au lieu de vous acharner contre le VTT, interdisez plutôt les comportements déviants comme les sorties de sentiers (quelles qu'en soient les auteurs : à VTT ou à pieds) ou l'utilisation de bâtons qui labourent les sentiers. Le VTT est un moyen de transport respectueux de la nature, n'en déplaise au lobby des randonneurs... Un VTTiste qui se trouverait en cœur de Parc n'a rien à voir avec celui qui pratique la Descente en station... Son approche est autant contemplative que celle d'un randonneur ! Vouloir l'exclure cette population du coeur de Parc démontre au mieux une totale ignorance de la pratique et au pire que l'administration du Parc est aux mains du lobby des randonneurs. Vivez avec votre temps messieurs ! Faire du VTT en montagne est un moyen de découvrir la beauté des lieux aussi respectueux que ne l'est la randonnée...

C'est vraiment dommage de vous mettre la population des VTTistes à dos ! Pour votre information, les VTTistes contribuent partout où l'administration (mairie, Parc départementaux, etc...) les a sollicité, à l'entretien des sentiers... et ce gratuitement ! Certaines communes l'ont compris et utilisent ce bénévolat dans un excellent état d'esprit. Voir le site de la MBF.

Mais force est de constater que l'administration du Parc ne sait que brandir le "bâton", au lieu de sensibiliser, éduquer, former. Bref, un bel exemple de ce que l'administration Française sait faire (de pire).

Par Anonyme , le 15/06/2020 - 15:03

Les assistés qui ne veulent pas vraiment pédaler commencerait t’ils à pénaliser ceux qui pratiquent ce sport depuis bientôt 30ans sans déranger personne ???

Par Anonyme , le 16/06/2020 - 07:52

Il y a d'autres terrains de jeux pour les VTTAE que les Parcs Nationaux... en plus je les trouve dangereux pour les randonneurs... Et qu'en est il des motos ??? ces hordes de motos, très bruyantes et polluantes, traversant les routes des Parcs.... comment un Parc National peut il laisser faire cela ??

Par Anonyme , le 16/06/2020 - 14:36

Quelle ne fut pas mon amertume de constater qu'encore une fois, la direction du Mercantour cède à la pression de la Métropole...
Pas besoin de vous déchirer entre vous, randonneurs et VTTistes, ce qui est en train de se passer est le fruit de la Team Estrosi, qui souhaite torpiller le parc du Mercantour en usant de lobbies de circonstance, à défaut de moyens légaux.
En s'appuyant sur les lobbies de la chasse et des éleveurs, ainsi que sur son électorat de toujours (de nombreux valléens de plus de 50 ans qui vouent une haine farouche au PNM) M.Estrosi, se sert à présent de la mode des VTT électriques pour tenter d'ouvrir une porte dérobée et fragiliser ces espaces naturels protégés qui font de la résistance passive (mais légale) à la pression économico-immobilière de sa Côte d'Azur. Ce travail de sape, plus ou moins habilement mené depuis la naissance du Parc, risque, entendons-nous bien, de fragiliser irrémédiablement le statut de Parc National, au Mercantour.
Ce parc, classé comme un joyau mondial, notamment même par certaines instances américaines (!) est devenu un sanctuaire, dans un département gangrené par l'immobilier, les pistes forestières et le loisir de masse à tous prix.
Amis usagers de la Nature, que deviendra le Parc, si du jour au lendemain, les VTT, qui plus est électriques, se mettaient à y déferler? Parce qu'ils y déferleront...
Accepterez-vous un Parc National entier sacrifié comme à l'Authion, à Salèse ou aux Merveilles, au nom du plaisir de tous?
Mais sur le coup, ce plaisir est égoïste, s'il est ramené à l'échelle d'une frange de la population. Vous aimez la montagne? Alors, quand elle est protégée, découvrez-la à pied, puisque vous êtes suffisamment en forme pour faire du Vélo. Marcher est, de l'Homme, l'impact le plus faible. Pourquoi encore bouffer les espaces protégés, qui sont les tout derniers sanctuaires sauvages? où non seulement la faune, mais aussi les humains ont la paix, et peuvent souffler avant de retrouver leur vie de stress...
Habitants des vallées, que se passera-t-il si le Parc voit un nouveau tourisme de masse déferler? Si c'est pour retrouver la masse et l'agitation qu'ils fuient ailleurs, les touristes verts, de plus en plus nombreux, fuiront vos vallées, et celles-ci seront peu à peu désertées.
La carte qui apparaît sur cette consultation montre 2 pistes situées en zone coeur du PNM (commune de Saorge), qui se trouvent être des hauts lieux du brame du cerf, justement parce que ces sites sont protégés. Juste en-dehors du Parc, dans la vallée, la pression de la chasse et des véhicules tous-terrains est énorme. Etes-vous conscients des retombées sur la faune, que l'ouverture aux VTT aurait à courte terme? Sans parler des plateaux d'altitude de la Céva, sanctuaire faunistique, qui seront sacrifiés incidemment, parce qu'évidemment, qui empêchera certains VTTistes de s'y échapper?

Mesdames, Messieurs de la Direction du PNM, vous mettrez de surcroît votre personnel de terrain dans des situations de tensions ingérables, qui s'ajouteront à celles qu''ils doivent déjà affronter. Les gardes, bien souvent, sont déjà détestés par une certaine frange de la population des vallées, avant même d'être nommés à leur poste. Je vous laisse seuls juges des compromis (ou des compromissions) que certains qui quittent ce métier ont refusé de faire, pour être "acceptés" par les locaux.
M. Le directeur du Parc, il est grand temps de réaffirmer l'identité du Parc National, qui est de PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ, et face à toutes les menaces. Pour une fois, ayez du courage, pour tous ceux de vos prédécesseurs qui en ont tragiquement et pitoyablement manqué. Vous avez un ministère derrière vous, et il ne tient qu'à vous de dire non à ce nouveau moyen de torpiller un sanctuaire de Nature unique en son genre en Europe ( et oui... Cf. Les inventaires et les labels).
Amis cyclistes, même si je suis convaincu qu'une majorité d'entre vous refusera de cautionner la dégradation de masse du Mercantour et sa transformation en "jack-pot", vous savez que le département 06 et les Alpes sont assez grands pour jouir de votre liberté de pratiquer le Vélo où et quand vous le souhaitez. Pensez au générations futures et à l'impact qu'auraient une nouvelle masse (pas nécessairement respectueuse de la Nature) lâchée dans le PNM (car tous seront loin d'avoir le bon sens dont vous témoignez ici). Vous savez que les vélos endommagent beaucoup plus les sentiers à moyen terme que les piétons ou les traileurs, sans parler des risques de collisions, de tensions, et les problèmes qui verront le jour en zones pastorales.
Ouvrir le Parc aux VTT, encore plus aux VTT électriques, demandera des aménagements (électriques) coûteux au niveau des refuges et des sentiers, sans parler de l'impact sur la faune et sur le paysage.
L'Authion, portion du parc sacrifiée (au nom de quoi, d'ailleurs?), en est le pire exemple, alors que ce site pourrait en être l'une des merveilles (forêts séculaires, grande faune, panoramas, enneigements, etc.). Si vous avez un doute, allez donc y faire un tour un samedi après-midi d'été... Mais non, le Parc baisse ENCORE son pantalon face aux lobbies économiques, sans se soucier de ses engagements inscrits dans le marbre, ni de l'avis de ces milliers d'amoureux de la Nature, préférant, à l'image de l'administration française, donner raison à ceux qui gueulent plus fort que les autres ou qui menacent.
Sachez-le, ouvrir le PNM aux VTT, c'est ouvrir une porte qui ne se referma plus; car juste après, viendront les revendications des parapentistes, des motards, des quadistes, des amateurs de 4X4, et pourquoi pas des chasseurs, arguant du prétexte de la liberté individuelle et du droit de chacun de fréquenter la montagne. Je vous laisse imaginer ce que sera le destin de ce magnifique parc, au final: un Boréon, un l'Authion géant, surfréquenté par une masse encouragée à consommer la Nature via des prestations toujours plus lucratives, miné de pistes que les randonneurs et la faune auront fui. Mais fuir pour aller où? quand il n'y aura plus aucun refuge sanctuarisé, où la beauté et le calme de la Nature nous donnerons encore des raisons d'espérer...

M.Le Directeur du Parc, les amateurs de calme et de Nature, soucieux du sort de l'environnement sauvage, sont de plus en plus nombreux, parce qu'ils sont simplement exaspérés par le devenir d'un monde qu'ils souhaitent voir changer en mieux. Il y a parmi eux des randonneurs, des cyclistes, et bien d'autres pratiquants de sports éco-responsables, mais simplement aussi des amoureux du Sauvage.
Vous n'avez pas un parc d'attraction, entre les mains, mais bien un sanctuaire de Nature, intangible, unique au monde, et vous êtes le premier à le savoir. En le sacrifiant à une mode, sous la pression d'une poignée de politiques sans scrupules, vous devrez rendre des comptes aux générations futures, quand celles-ci vous demanderont pourquoi vous n'avez rien fait pour protéger ce qu'il restait, quand il était encore temps de le faire. Et vous aurez sur la conscience, alors que vous saviez, la dégradation et la destruction d'un des derniers espaces sauvages épargnés de votre pays. Ce sont ces espaces qui nous donnent des raisons de croire encore à un sursaut et à une prise de conscience globaux.
Il en va de VOTRE conscience, désormais; vos décisions impacteront la Nature, mais aussi les générations futures (et parmi elles peut-être vos enfants?), qui n'auront plus aucun recours pour se dépayser, apprendre, vivre, ni rêver.

Par Anonyme , le 17/06/2020 - 18:57

L’excuse du VTTAE pour commencer à grappiller des portions du Parc et générer des $$$ est complètement absurde! Je pratique le VTT en montagne depuis plus de 20ans et sincèrement je n’ai pas envie de voir ça, certaines compagnies sans scrupules vont louer des tonnes de vélo assister à n’importe qui en leurs vendant l’expérience PNM alors qu’il n’y a pas besoin de dépenser 1c pour en profiter ... enfilez vos baskets et aller marcher tranquille avec des potes ou en famille, pas besoin d’un outil pour aller + vite ou + loin ... et pourtant je suis fana de VTT et pratique plusieurs fois par semaine et sachez que bcp de personnes comme moi sont aussi des randonneurs qui amène leurs enfants découvrir les joies de la «vraie» nature! Comme le disait la personne précédente, ne vous laissez pas embrouiller par un pseudo débat pour ou contre le vélo ... ça n’a rien à voir, on ne veut pas saigner le Parc avec des autoroutes/DFCI à quoi que ce soit ... c’est tout! Il faudrait vivre 500ans pour roulez tout les chemins des Alpes-Maritime et les «vrais» pratiquants le savent bien et n’ont jamais demander à faire de dérogation pour passer au milieu de parc, ont a l’embarras du choix! C’est purement commercial et ils surfent sur la vague des vélos de feignants pour marquer des points marketings et jouer sur le volume (grandissant) de ces pigeons adeptes de l’assistanat «même» dans les loisirs.

Laisser la nature et les gents tranquille, arrête de vouloir bétonner ou aplanir chaque mètre carré du département, si vous n’avez rien à faire commencer par réparer les routes qui sont dans un état pitoyable sur le littoral.

Responsables du PNM, ne vendez pas votre âme au diable.

Sachant que 99% des gents en vélos électrique on besoin de pistes car ils sont trop bidon pour faire du vrai vélo (trop technique, trop physique) ... et une fois qu’il y a une piste ça sera difficile de dire non a tout ceux qui pourrait également s’en servir au nom de l’écho-tourisme et de l’économie locale.

Par Anonyme , le 22/06/2020 - 09:59

Ce projet me semble poser un problème par sa complexité, en effet, il est toujours difficile de faire comprendre et appliquer une réglementation comportant des exceptions : comment sur le terrain expliquer à des pratiquants de VTT ou VTTAE sur une piste interdite, pourquoi celle-ci est interdite et pas telle autre (comme la piste mercière par exemple), comment expliquer qu’ils peuvent être verbalisés sur certaines pistes et pas d’autres ? Comment expliquer à des randonneurs à pied que sur telle section, le vélo est interdit et autorisé à d’autres ? Cela rend la position d’un Parc national difficilement lisible pour ses publics. Le développement de la pratique du VTT/VTTAE en cœur de Parc génèrerait aussi très probablement des tensions avec d’autres usagers de l’espace (randonneurs, bergers…).

En France métropolitaine, les cœurs (terrestres) de Parcs nationaux c’est seulement 0,8% de la surface du territoire. Cela laisse des possibilités immenses pour la pratique du VTT, musculaire ou assisté, en dehors de ces espaces exceptionnels. On peut conserver au cœur de Parc sa vocation d’espace de quiétude et de préservation, avec une réglementation claire de la pratique du VTT/VTTAE.

Par Anonyme , le 25/06/2020 - 08:37

Les VTT de tout genre détériorent fortement les sentiers, il est donc nécessaire de limiter leur présence pour limiter cette dégradation. Qui dit assistance électrique dit facilité, or la montagne, ça se mérite ! Laissons-donc ce plaisir aux VTTistes à mollets :)

Par Anonyme , le 08/07/2020 - 06:15

Bonjour,
Aucune étude sérieuse n'a prouvé qu'un VTT érodait plus qu'un traileur ou qu'un troupeau de randonneurs avec leurs bâtons. Encore moins lorsque le VTT est porté sur le dos !
Ensuite, il va falloir également m'expliquer comment un VTT pourrait plus détériorer un sentier que les ânes qui desservent le refuge de Vens par exemple !

Attention, ne vous méprenez pas sur le fond de ma pensée. Remplacer les rotations d'hélico par des ravitaillements d'ânes, ou même permettre à des ânes de trimballer des familles en plein coeur du Parc est une très bonne chose ! C'est juste qu'il ne faut pas vous tromper de combat. Il faut vivre avec son temps : le vélo de montagne est (tout comme le trail) un moyen de déplacement respectueux de la nature qui permet de découvrir les espaces protégés. Cessez donc votre guerre contre un mode de déplacement qui n'est juste pas le vôtre et que vous ne comprenez surement pas. Ouvrez les yeux sur ce qui motive profondément les pratiquants de vélo de montagne et vous vous apercevrez que vous avez énormément en commun...
Ne confondez pas le but et les moyens d'arriver à ce but. La raison de vivre d'un Parc National est de protéger les espaces naturels d'exception. L'interdiction est un moyen de le protéger, mais c'est souvent tomber dans la facilité que d'en user (et parfois abuser). Pourquoi ne pas ENFIN tenter d'ouvrir certains itinéraires et d'ENFIN en profiter pour faire une étude sérieuse d'impact au lieu de brandir vos certitudes (qui ne sont pas celles des pratiquants du vélo de montagne) pour justifier une accaparation de cet espace protégé à votre façon de vous déplacer en montagne !

Par Anonyme , le 29/06/2020 - 06:58

Bonjour,
J'ai lu avec attention votre note, votre projet d'arrêté et consulté attentivement les cartes associées.
Je salue l'effort fait de ne pas interdire purement et simplement la pratique du vélo dans notre parc national.
Il est effectivement important de ne pas obérer la possibilité d'une traversée en itinérance du massif. Il est également tout à fait logique de laisser la libre circulation des vélos là où celle des véhicules à moteur est autorisée (même à titre dérogatoire).
Toutefois, ces documents appellent plusieurs remarques :

1-Concernant l'itinérance, pourquoi n'avoir proposé qu'un tronçon permettant de traverser cette longue bande de 70km de long environ sur 6-7km de large en moyenne ?
Traverser de Demandols aux Tourres par le col de Pal ou de Saint-Dalmas-le-Selvage à Entraunes par le col de Gialorgues ou encore de Roya à Péone par les cols de Crous ou Crousette ou bien d'Isola à Roure par le col de la Valette et Longon pose-t-il un problème, compte tenu de la faible fréquentation envisagée de ces itinéraires techniques ? Quel est l'impact du passage de quelques dizaines de vététistes par an sur ces itinéraires en regards des centaines de motos et autres véhicules à moteur transitant chaque jour en coeur de parc par les cols de la Bonette et de la Cayolle ?

2-Concernant l'impact sur l'environnement, qu'en est-il réellement ? Existe-t-il des études démontrant un dérangement plus important causé par les vélos comparativement aux piétons ? Il faut bien reconnaitre que la fréquentation d'un espace naturel, à pieds ou à vélo a un impact, alors, pourquoi réglementer l'un et pas l'autre ? Oui, l'utilisation d'un VTT participe à l’érosion des sentiers, tout comme les chaussures à crampons des randonneurs pédestres et leurs bâtons pointus (286 000 randonneurs en coeur de parc pendant l'été 2001). Avez-vous constaté l'état d'un sentier après le passage d'un troupeau de 1000 ou 1500 brebis ? Pourtant, les 93 alpages du coeur du parc du Mercantour hébergent chaque été plusieurs dizaines de milliers d'ongulés domestiques qui foulent régulièrement de leurs centaines de milliers de pattes les sentiers de cet espace protégé. Faut-il pour autant les interdire ?
Enfin, le sentier fréquenté par les randonneurs à pieds ou à vélo est un milieu anthropisé, aménagé par et pour l'Homme, où le sol est à nu, permettant à tous de circuler sur un même linéaire, évitant ainsi de piétiner la végétation. L'enjeu environnemental y est donc quasi nul, ne laissant perdurer que la problématique de l'entretien (qui se pose quel que soit le type de fréquentation).
Je n'invente rien, c'est vous-même qui l'écrivez page 22 dans votre excellent Manuel pédagogique et technique : restauration des sentiers : "Le vallon du Lauzanier est un espace fragile pour plusieurs raisons. D’abord par sa géologie : des terrains meubles occupent sa partie inférieure jusqu’au lac. Ensuite par son histoire humaine : des millénaires de pâturage ont laissé leurs traces, affaibli et appauvri le couvert végétal. Enfin à cause des milliers de touristes qui foulent, chaque année, ses sentiers : ils exercent sur ces sols sensibles une pression importante." Dans ce manuel, il est également tenu compte du type de fréquentation pour réaliser un entretien adapté (chapitre 2), le VTT y est reconnu et intégré.
C'est pourquoi une proposition d'arrêté du directeur pourrait imposer au cycliste de ne pas sortir de l'emprise du sentier sous peine d'être verbalisable.

Vous écrivez dans votre note : « l'objectif I de la charte indique que « le cœur du parc se visite en tout premier lieu à pied. De manière générale, la circulation pédestre est encouragée (…) Les pratiques sportives ou de loisirs qui sont promues dans le cœur de parc accordent une large part à la contemplation et à la lenteur », alors pourquoi réglementer le VTT et pas le ski de randonnée (autrement plus dérangeant en période hivernale et printanière, là où les animaux sont le plus sensibles) ? Avez-vous des chiffres de fréquentation des skieurs de randonnée dans le cœur du parc ? Sont-ils plus nombreux que les vététistes ? Si oui, pourquoi stigmatiser ces derniers en réglementant leur activité et pas les randonneurs à ski (ou à raquettes) ?? Sans oublier que le critère de « lenteur » évoqué plus haut entre en totale contradiction avec la pratique du ski de randonnée !

3-L'essor des vélos à assistance électrique (VAE) semble vous inquiéter. Juridiquement, c'est un vélo comme un autre et l'exemple récent de la réserve naturelle des Hauts plateaux du Vercors l'a bien confirmé (tant que ce dernier répond aux normes définies par l'article R311-1 du Code de la route). Si les VAE permettent de monter des pentes plus raides ou plus longues, il n'en restent pas moins des vélos qui nécessitent des compétences de pilotage dès que la technicité (pente, étroitesse, obstacles, substrat,...) augmente ! Bien sûr, avec le développement de ce type de bicyclette, la fréquentation est amenée à croitre. Cependant, sa pratique restera essentiellement cantonnée aux pistes larges et peu techniques, précisément les itinéraires envisagés par la Métropole de Nice ou le département. Sur ces linéaires, il est bien sûr préférable de rester sur la trace confortable plutôt que de tenter du « hors-piste ». L'impact est ainsi nul sur l'environnement et minime sur ces pistes prévues pour accueillir des véhicules à moteur (au sens de la loi de 1991).

4-Concernant les types de sentiers à autoriser, les recommandations de la Commission d'enquête issues de la consultation publique sur la charte du Parc (enquête publique n°E11000078/06) sont ainsi rédigées (page C11/16) : « La commission d’enquête recommande : (…) - Que la possibilité de définir des itinéraires de promenades en VTT en dehors des voies carrossables soit envisagée car les impacts éventuels relèvent du type de pratique et de la configuration du terrain plus que de la nature des voies empruntées. »  Ainsi, dans les endroits où le type de pratique et la configuration le permettent, c'est à dire presque partout selon les compétences techniques des cyclistes les plus aguerris, il semble envisageable d'autoriser le passage des vélos, sachant que la technicité des itinéraires n'amènera qu'une minorité de vététistes à y poser les roues. En quoi le passage de quelques dizaines de vélos par an va-t-il poser problème ? Prenez le temps de discuter avec vos voisins du PNR Queyras qui gèrent en saison estivale la circulation de milliers d'amoureux de « vélo de montagne » sur leurs sentiers, y compris en RNN !

Pour finir, le principe du « interdire partout sauf... » ne me semble pas du tout pertinent au regard des connaissances actuelles sur le dérangement de la faune par les vététistes. Si l'on applique le principe de précaution sur cette thématique, alors il est légitime de l'appliquer à tous les utilisateurs de la montagne (et pas uniquement aux vététistes !). Le principe du « autorisé partout sauf... » me semble plus approprié en limitant l'impact là où les enjeux ont été clairement définis. Par exemple, si le problème est la cohabitation avec les randonneurs sur les sentiers, il convient d'interdire les sentiers à la période où les randonneurs sont le plus nombreux (pourquoi pas entre le 1er juillet et le 31 août ? ). Idem pour le dérangement possible de la faune, interdire lorsque les animaux sont en période de reproduction et autoriser à partir du 1er septembre, date à laquelle toutes les espèces ont élevé leurs jeunes. A minima, une autorisation de circuler à VTT sur les sentiers du cœur du parc me semble complètement envisageable en limitant au maximum les interférences avec la faune et les autres pratiquants entre le 1er septembre et le 30 novembre. C'est exactement le raisonnement qui a été appliqué pour autoriser la pratique du parapente dans le cœur du Parc national des Ecrins entre le 1er juillet et le 31 octobre (http://www.ecrins-parcnational.fr/les-survols-non-motorises). Et cette pratique se déroule sans encombre depuis 7ans !
Ce principe du « autorisé partout sauf... » permet également au directeur du parc de réagir rapidement pour réglementer la pratique en cas de problème dument constaté.

Signé : un garde-moniteur du parc national des Ecrins

Par Anonyme , le 29/06/2020 - 07:35

Bonjour,
J'ai lu avec attention votre note, votre projet d'arrêté et consulté attentivement les cartes associées.
Je salue l'effort fait de ne pas interdire purement et simplement la pratique du vélo dans notre parc national.
Il est effectivement important de ne pas obérer la possibilité d'une traversée en itinérance du massif. Il est également tout à fait logique de laisser la libre circulation des vélos là où celle des véhicules à moteur est autorisée (même à titre dérogatoire).
Toutefois, ces documents appellent plusieurs remarques :

1-Concernant l'itinérance, pourquoi n'avoir proposé qu'un tronçon permettant de traverser cette longue bande de 70km de long environ sur 6-7km de large en moyenne ?
Traverser de Demandols aux Tourres par le col de Pal ou de Saint-Dalmas-le-Selvage à Entraunes par le col de Gialorgues ou encore de Roya à Péone par les cols de Crous ou Crousette ou bien d'Isola à Roure par le col de la Valette et Longon pose-t-il un problème, compte tenu de la faible fréquentation envisagée de ces itinéraires techniques ? Quel est l'impact du passage de quelques dizaines de vététistes par an sur ces itinéraires en regards des centaines de motos et autres véhicules à moteur transitant chaque jour en coeur de parc par les cols de la Bonette et de la Cayolle ?

2-Concernant l'impact sur l'environnement, qu'en est-il réellement ? Existe-t-il des études démontrant un dérangement plus important causé par les vélos comparativement aux piétons ? Il faut bien reconnaitre que la fréquentation d'un espace naturel, à pieds ou à vélo a un impact, alors, pourquoi réglementer l'un et pas l'autre ? Oui, l'utilisation d'un VTT participe à l’érosion des sentiers, tout comme les chaussures à crampons des randonneurs pédestres et leurs bâtons pointus (286 000 randonneurs en coeur de parc pendant l'été 2001). Avez-vous constaté l'état d'un sentier après le passage d'un troupeau de 1000 ou 1500 brebis ? Pourtant, les 93 alpages du coeur du parc du Mercantour hébergent chaque été plusieurs dizaines de milliers d'ongulés domestiques qui foulent régulièrement de leurs centaines de milliers de pattes les sentiers de cet espace protégé. Faut-il pour autant les interdire ?
Enfin, le sentier fréquenté par les randonneurs à pieds ou à vélo est un milieu anthropisé, aménagé par et pour l'Homme, où le sol est à nu, permettant à tous de circuler sur un même linéaire, évitant ainsi de piétiner la végétation. L'enjeu environnemental y est donc quasi nul, ne laissant perdurer que la problématique de l'entretien (qui se pose quel que soit le type de fréquentation).
Je n'invente rien, c'est vous-même qui l'écrivez page 22 dans votre excellent Manuel pédagogique et technique : restauration des sentiers : "Le vallon du Lauzanier est un espace fragile pour plusieurs raisons. D’abord par sa géologie : des terrains meubles occupent sa partie inférieure jusqu’au lac. Ensuite par son histoire humaine : des millénaires de pâturage ont laissé leurs traces, affaibli et appauvri le couvert végétal. Enfin à cause des milliers de touristes qui foulent, chaque année, ses sentiers : ils exercent sur ces sols sensibles une pression importante." Dans ce manuel, il est également tenu compte du type de fréquentation pour réaliser un entretien adapté (chapitre 2), le VTT y est reconnu et intégré.
C'est pourquoi une proposition d'arrêté du directeur pourrait imposer au cycliste de ne pas sortir de l'emprise du sentier sous peine d'être verbalisable.

Vous écrivez dans votre note : « l'objectif I de la charte indique que « le cœur du parc se visite en tout premier lieu à pied. De manière générale, la circulation pédestre est encouragée (…) Les pratiques sportives ou de loisirs qui sont promues dans le cœur de parc accordent une large part à la contemplation et à la lenteur », alors pourquoi réglementer le VTT et pas le ski de randonnée (autrement plus dérangeant en période hivernale et printanière, là où les animaux sont le plus sensibles) ? Avez-vous des chiffres de fréquentation des skieurs de randonnée dans le cœur du parc ? Sont-ils plus nombreux que les vététistes ? Si oui, pourquoi stigmatiser ces derniers en réglementant leur activité et pas les randonneurs à ski (ou à raquettes) ?? Sans oublier que le critère de « lenteur » évoqué plus haut entre en totale contradiction avec la pratique du ski de randonnée !

3-L'essor des vélos à assistance électrique (VAE) semble vous inquiéter. Juridiquement, c'est un vélo comme un autre et l'exemple récent de la réserve naturelle des Hauts plateaux du Vercors l'a bien confirmé (tant que ce dernier répond aux normes définies par l'article R311-1 du Code de la route). Si les VAE permettent de monter des pentes plus raides ou plus longues, il n'en restent pas moins des vélos qui nécessitent des compétences de pilotage dès que la technicité (pente, étroitesse, obstacles, substrat,...) augmente ! Bien sûr, avec le développement de ce type de bicyclette, la fréquentation est amenée à croitre. Cependant, sa pratique restera essentiellement cantonnée aux pistes larges et peu techniques, précisément les itinéraires envisagés par la Métropole de Nice ou le département. Sur ces linéaires, il est bien sûr préférable de rester sur la trace confortable plutôt que de tenter du « hors-piste ». L'impact est ainsi nul sur l'environnement et minime sur ces pistes prévues pour accueillir des véhicules à moteur (au sens de la loi de 1991).

4-Concernant les types de sentiers à autoriser, les recommandations de la Commission d'enquête issues de la consultation publique sur la charte du Parc (enquête publique n°E11000078/06) sont ainsi rédigées (page C11/16) : « La commission d’enquête recommande : (…) - Que la possibilité de définir des itinéraires de promenades en VTT en dehors des voies carrossables soit envisagée car les impacts éventuels relèvent du type de pratique et de la configuration du terrain plus que de la nature des voies empruntées. »  Ainsi, dans les endroits où le type de pratique et la configuration le permettent, c'est à dire presque partout selon les compétences techniques des cyclistes les plus aguerris, il semble envisageable d'autoriser le passage des vélos, sachant que la technicité des itinéraires n'amènera qu'une minorité de vététistes à y poser les roues. En quoi le passage de quelques dizaines de vélos par an va-t-il poser problème ? Prenez le temps de discuter avec vos voisins du PNR Queyras qui gèrent en saison estivale la circulation de milliers d'amoureux de « vélo de montagne » sur leurs sentiers, y compris en RNN !

Pour finir, le principe du « interdire partout sauf... » ne me semble pas du tout pertinent au regard des connaissances actuelles sur le dérangement de la faune par les vététistes. Si l'on applique le principe de précaution sur cette thématique, alors il est légitime de l'appliquer à tous les utilisateurs de la montagne (et pas uniquement aux vététistes !). Le principe du « autorisé partout sauf... » me semble plus approprié en limitant l'impact là où les enjeux ont été clairement définis. Par exemple, si le problème est la cohabitation avec les randonneurs sur les sentiers, il convient d'interdire les sentiers à la période où les randonneurs sont le plus nombreux (pourquoi pas entre le 1er juillet et le 31 août ? ). Idem pour le dérangement possible de la faune, interdire lorsque les animaux sont en période de reproduction et autoriser à partir du 1er septembre, date à laquelle toutes les espèces ont élevé leurs jeunes. A minima, une autorisation de circuler à VTT sur les sentiers du cœur du parc me semble complètement envisageable en limitant au maximum les interférences avec la faune et les autres pratiquants entre le 1er septembre et le 30 novembre. C'est exactement le raisonnement qui a été appliqué pour autoriser la pratique du parapente dans le cœur du Parc national des Ecrins entre le 1er juillet et le 31 octobre (http://www.ecrins-parcnational.fr/les-survols-non-motorises). Et cette pratique se déroule sans encombre depuis 7ans !
Ce principe du « autorisé partout sauf... » permet également au directeur du parc de réagir rapidement pour réglementer la pratique en cas de problème dument constaté.

Signé : un garde-moniteur du parc national des Ecrins

Par Anonyme , le 01/09/2021 - 16:16

J'aimerai que le parc m'explique quelle est la différence entre marcher avec un sac de 20kg et marcher avec un vtt ?
L'impacte est le meme il me semble.
Pourquoi interdire le portage ?
Si j'ai envie de porter mon velo pour basculer coté italien, que se soit par les fenestres, le col de fer ou de la cerise etc.
Que l'on n'ai pas le droit de rouler dont act, mais marcher avec le vtt sur le dos c'est totalement vide de sens.

Ensuite les limites du parcs , incoherentes pzr endroits oblige a le traverser, comme entre la bonette et st dalmas ou les 30 souches ou entre sospel et breil.
Un peu de tolérance sera8t binevenue car dans ces cas il n'y a pas de volonté de rouler dans le parc, mais il est parfois impossible d'eviter d'y rentrer

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